Il y a des mois ou l'activité faunique est en berne surtout dans les secteurs que je fréquente. Plusieurs raisons à ce ralentissement dans les observations même si cela reste frustrant, cela fait partie du jeu ! Les conditions météorologiques ont un impact certain sur la faune notamment le vent. Dans notre région, le vent, surtout les régimes de nord-ouest, a tendance à limiter le déplacement de la faune et impacter le vol des oiseaux. Même si ils sont contraints de se déplacer pour se nourrir, ils doivent changer leur habitude pour s'adapter à ces conditions difficiles. Je n'ai jamais réalisé d"observation par vent soutenu (sup à 45km/h). La pluie est un facteur moins limitant pour les animaux, cela l'est plus pour nous humain !!! Novembre c'est également le changement de saison avec un rythme nycthéméral plus court, un changement de température, tout pour limiter les observations et les affuts photos ! Il y a également la chasse qui va forcement contraindre la faune à se protéger... Quand on pense que celle-ci est autorisée en coeur d'un parc national. Elle est autorisée sur 51% du territoire du parc !! toutes les espèces des garrigues sont chassables (lapins, perdrix, turdités, sangliers....) De ce fait, cela restreint encore les possibilités... En résumé un mois bien terne !
Une photo d'une rouge-queue dans le secteur du Mont Puget. Son plumage est en harmonie avec le fond que je trouve esthétique. Les rouges-queues sont très actifs en cette période tout comme les rouge-gorge. Ces espèces sont hivernantes et sédentaires dans le sud de la France. Une partie de la population reste toute l'année et à partir d'octobre, les hivernants viennent grossir les rangs. Egalement des sangliers, avec les naissances de septembre, batifolent dans les pelouses. Les marcassins encore dans le jeu sont toujours un moment très appréciables à photographier et observer.